Ingrid Koivukangas
Environmental
Artist
Responding to sites around
the world through works
created in site specific
installation, intervention, ephemeral sculpture,
video, sound,
web, permanent
site-specific sculpture,
photography, printmaking,
painting & drawing.
Welcoming
opportunities
to work in different
geographic regions
& locations
in the world, creating
site-specific works in
response to the land.
Email
|
|
|
|
Eaux
Vives - L'eau en danger - Living Waters In Danger
International Year of Fresh Water
St Lawrence
River Project: Montreal
Maison
de la Culture Frontenac, 2004
Photos
and Video France Guerin
Gallery
Installation - click on images below to get closer view
Click
on image below for video of gallery installation
Click
below to view the installation magnifying boxes
Click
below to view video clips of viewing stations
just before the exhibit closed
Click on the map above for site notes
St
Lawernce River Project: Montreal
The St Lawrence River Project: Montreal is a gallery installation based
on the island of Montreal, and the shores that border it along the St
Lawrence River. During visits to various sites on the island it was discovered
that certain parts of the river shoreline contained very little living
life in the waters, while other areas had an abundance of not only many
different types of plant life, but also evidence of other life forms
- fish jumping, shells of clams, snails and crayfish - that make the river
home. A day was spent on Lac St Louis, going by boat, from site to
site along the southern shore of Montreal up to I'll Perrault and to some
of the smaller islands, only metres long, that sit in the lake, which
is actually part of the St Lawrence River. It was strange that there were
areas in Lac St Louis that seemed to be filled with life while others
felt and looked silent. It became apparent that sites, and areas, that
had very little living life were close to industrial areas and factories
- at Promenade Bellerive, fragments of bones were found, and an entire crayfish,
dried out and not eaten by birds or animals - but there was very little
living plant matter on the shore or in the river. At another site
natural pathways close to the rivers edge, lush with tall grasses and
reeds and home to Redwing Blackbirds, Kingfishers and other birds, provided
a view to various pieces of furniture that had been dumped into the Lachine
Canal. At the Cap-Saint-Jacque site water lilies and other plants hugged
the shoreline while evidence of picnics - food wrappers and bottles -
lay under the trees.
The installation provides viewers with a small cross-section of natural
materials found at sites - both living water plants sitting in water from
the St Lawrence, as well as evidence of other life forms -- shells, seeds,
leaves, mushrooms, mosses, feathers -- that the river supports.
The materiels collected are housed in small self-contained magnifying
boxes, and depending on the angle both the top and the bottom of the items
can be viewed simultaneously. During the course of the exhibition some
of these natural materials will change and perhaps die - the water plants
will have their water replenished on a weekly basis, or more if needed.
The other plant and animal materials may decompose, or further breakdown,
while in the gallery.
Once the exhibition is over, the natural materials will be returned to
the river and the magnifying boxes will be left in Montreal to be reused,
hopefully by children who will be able to further explore the river and
island of Montreal.
Énoncé
sur le projet Fleuve Saint-Laurent : Montréal
Translation: Pierre Durand
Le projet Fleuve Saint-Laurent : Montréal est une installation
en galerie inspirée de l'île de Montréal et de ses
rives qui longent le fleuve Saint-Laurent. Lors de visites en différents
endroits de l'île, il a été observé que certaines
parties de la rive hébergeaient très peu de vie aquatique
tandis que d'autres en regorgeaient, non seulement des différentes
formes de vie végétale, mais aussi de poissons qui jaillissent
de l'eau, de coquillages, de myes, d'escargots et d'écrevisses
ayant élu domicile dans le fleuve. Une journée passée
en bateau sur le lac Saint-Louis, une partie intégrante du fleuve,
a permis de naviguer depuis la Rive-sud de Montréal jusqu'à
l'Île Perreault et à plusieurs autres îles bien plus
petites, dont certaines n'étaient longues que de quelques mètres
seulement. Étonnamment, certaines parties du lac Saint-Louis débordaient
de vie tandis que seul un lourd silence flottait en d'autres endroits.
Il est rapidement devenu apparent que les lieux abritant peu de vie étaient
situés à proximité de secteurs industriels et manufacturiers.
Des fragments d'os ont été découverts à la
Promenade Bellerive, ainsi qu'une écrevisse desséchée
et dédaignée par les oiseaux. Bien peu de matière
végétale y garnissait les rives du fleuve. Dans un autre
endroit, des sentiers naturels bordés d'herbes verdoyantes et hautes,
de roseaux, étaient habités des cris des carouges à
épaulettes, des martins-pêcheurs et d'autres oiseaux, offrant
ironiquement une vue sur différentes pièces de mobilier
jetées dans le canal Lachine. Au Cap-Saint-Jacques, nénuphars
et autres plantes aquatiques enserraient la rive tandis que les reliefs
de piques-niques passés, emballages et bouteilles, reposaient sous
les arbres.
L'installation offre aux visiteurs une coupe transversale des matières
naturelles découvertes en ces sites, tant des plantes aquatiques
vivantes abreuvées au Saint-Laurent, que les traces d'autres formes
de vie - coquillages, graines, feuilles, champignons, mousses, plumes
- qu'alimente aussi le fleuve. Les matières récoltées
sont placées dans des boîtes à lentille grossissante
et, selon l'angle de vision, tant le sommet que le fond de ces éléments
peuvent être observés simultanément. L'aspect de certaines
de ces matières changera en cours d'exposition et certaines mourront
peut-être. Les plantes aquatiques verront leur eau renouvelée
hebdomadairement, ou plus fréquemment au besoin. Les autres plantes
et les matières animales se faneront et se décomposeront
peut-être en galerie. Une fois l'exposition terminée, les
matières naturelles seront retournées au fleuve et les boîtes
à lentille grossissantes seront laissées à Montréal,
où il est à espérer que des enfants les utiliseront
pour pousser plus avant leur exploration du fleuve et de l'Île de
Montréal.
|
|